Dans la stupeur de l'air où s'ouvrent mes allées
Par Erick le mardi 8 avril 2014, 19:33 - Illustration - Lien permanent
à Eugène Delacroix
tant d'œuvres célébrées
fatalité poétique
c'est en ce point que la chose survint
l'exigence secrète d'un masque de verdure
nulle complaisance
ici le ciel tient si haut sa main d'œuvre sur les hoquets du flot
que le non lieu apprend à se taire
qu'il t'en souvienne voyageur du matin
ici tout ce qui peut devenir la vie voit plus loin
ce qui ne s'entend pas se concède aisément
et "patiente sans bouche"
Je suis à ce Valmont , séjour de paix et d’oubli du monde entier. Le charme que j’y trouve, mon vieil ami, est dans ce dépouillement complet d’émotions vives et saccadées qui font de ma vie de Paris une épreuve continuelle et une danse sur la corde sans balancier.
Correspondance: lettre à Jean-Baptiste Pierret (30 septembre 1831)
Commentaires
pas de commentaire qui tienne ! c'est juste et sublime à la fois : de la haute poésie
la poésie prend de multiples formes La vôtre réclame un investissement intérieur Lire ses mots choisis et écouter les résonances comme autant de pinceaux émotionnels
j'y ai lu une fraternité avec CHAR pour le titre - et peut être plus - mais j'aime mieux l'allégeance à DELACROIX pour l'image du mot juste comme une teinte choisie et posée sur le tableau de la vie