Oralité
Par Erick le mardi 3 août 2010, 09:23 - Vers libre - Lien permanent
oisif
ivre à nu
de nous séparé
charrier le vent naïf
varier le chant
au discours résiduel
dans la perfection simple de la voix
combattre l'épiphanie légendaire du verbe
la longue causerie souple
à la demi mesure vertueuse
d'une poésie noire
celle de l'évidence
à l'encre renversée
préserver le solstice du sol d'oubli
poésie du souffle
primaire et définitive
navrée de la page cursive
suspendre
la réticence des corps
au charnier du temps
aux méridiennes de pierre
où s'étalent
immuables
le métal en arabesque
l'époque des méandres
dire autrement
le long talent latent
ne plus écrire alors ...
A cet autre moi même
''Quand j'irais nu couchant la terre
La lèvre dure et désuète
Au doute en proie sans peau de bête
Ouvrant la bouche de l'hiver''
Commentaires
aède, druide, troubadour et... griot
le mot fragile et souvenu sans limite certes mais
trahi par temporalité
"dire autrement le long talent latent"
l'encoder en traître fidèle ... le charme du Poète