Douleur exquise
Par Erick le jeudi 18 février 2010, 09:59 - Vers libre - Lien permanent
cavalière
la nuit s'est oubliée
sa mort lente est mon espace vital
angle du jour risque ton pli
au bord du continent souple
relie tes eaux gelées aux mots des îles
inocule à la dune sa ration de râles frêles
aux frusques de l'hiver
aux frasques du temps qu'il faut
enfle une syncope souveraine
Commentaires
malgré l'air de renaissance dans cet espace figé, il germe ici comme une inquiètude sourde quant à la venue du printemps
toute l'amplitude de la dernière strophe tangue et chavire ...
je ne cesse de le répéter mais la concision du mot et la rythmique des vers sont dans ta main comme un scalpel incisif et libérateur d'émotions incontrôlables
" inocule à la dune sa ration de râles frêles"
(juste le titre que je n'ai - encore ??? - associé véritablement au poème )